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Extension d’une maison unifamiliale

Schmit Philippe Paul

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Catégorie

--

Classement

Nominé

Edition du LAA

1998

Auteur(s)

Schmit Philippe Paul

Avec

Non communiqué

Maître d'ouvrage

Privé

Année de fin

1998

Localisation (ville)

Bous

Description

Die Kinder durchlaufen Garten und Grundstück.
Ihre Spuren im hohen Gras.
Lange Firstlinien hoch über den Wiesen. Die Weite des Himmels am Dorfrand.
Die Unbewohnbarkeit des Hausgartens durch den Lärm der Hauptstraße.
Der Wunsch nach einem größeren Wohnzimmer.

ZUM BAU
Eine hell verputzte Umfassungsmauer schließt den Garten vor dem Wohnhaus zum bestehenden Parkplatz und der dahinter liegenden Hauptstraße (route de Luxembourg).
hin ab. Das Zusammenspiel mit dem zum bestehenden Haus leicht gedrehten, dunkel gestrichenen neuen Baukörper (er umfasst Wohnhalle, Abstellraum für Gartengerät & Gäste-WC) artikuliert den Übergang vom geschlossenen Garten zur angrenzenden Wiese und der offenen Landschaft, welche sich nach Norden hin jenseits des Grundstücks öffnet. Gleichzeitig thematisiert diese Drehung durch das Einbeziehen eines am Gartenrand stehenden Baumes in einen kleinen Vorhof den Eingang vom Parkplatz her. Die Verschiedenartigkeit der entstandenen räumlichen Situationen und die vielfältigen Sichtbezüge offenbaren so das polarisierte Verhältnis zum baulichen Kontext bzw. zum Landschaftskörper: einbeziehen - ausschließen / öffnen - schließen / transparent - opak / hell - dunkel / abstoßen - anziehen/ verletzen – schützen…

The first place anyone looks to find the geometry in architecture is in the shape of buildings, then perhaps in the shape of the drawings of buildings. These are the locations where geometry has been, on the whole, stolid and dormant. But geometry has been active in the space between and the space at either end. What connects thinking to imagination, imagination to drawing, drawing to building, and buildings to our eyes is projection in one guise or another, or processes that we have chosen to model on projection. Ali are zones of instability. Architecture's relation to geometry occurs in these zones. Composition, which is where geometry in architecture is usually sought, may still for convenience be considered the crux of the matter, but it has no significance in and of itself. It obtains ail its value via the several types of projective, quasi-projective, or pseudo- projective space that surround it, for only through these can it be made available to perception. [Robin Evans, “The Projective Cast: Architecture and Its Three Geometries”]

LES VILLES ET LE REGARD. 3.
Après avoir marché sept jours à travers bois, celui qui va à Baucis ne réussit pas à la voir, et il est arrivé. Des perches qui s'élèvent du sol à grande distance les unes des autres et se perdent au-dessus des nuages soutiennent la ville. On y monte par des petits escaliers. Les habitants se montrent rarement à même le sol. Ils ont déjà là-haut tout le nécessaire et ils préfèrent ne pas descendre Rien de la ville ne touche terre en dehors de ces longues pattes de phénicoptère sur lesquelles elle s'appuie et, les jours où il y a de la lumière, d'une ombre dentelée, anguleuse, qui se dessine sur le feuillage.

On fait trois hypothèses sur les habitants de Baucis : qu'ils haïssent la Terre ; qu'ils la respectent au point d'éviter tout contact avec elle ; qu'ils l'aiment telle qu'elle était avant eux, et que s'aidant de longues-vues et de télescopes pointés vers le bas, ils ne se lassent pas de la passer en revue, feuille par feuille, rocher par rocher, fourmi par fourmi, y contemplant fascinés leur absence. [Italo Calvino, « Les Villes Invisibles »]